La salle de réunions du Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), a servi de cadre du 15 au 16 septembre 2020, à l'atelier d'information et de vulgarisation du nouvel outil intitulé « bioland » concernant la Diversité Biologique (DB).
Durant deux jours, les participants des Directions régionales et centrales de l'Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, de l'Agriculture et de l'Elevage, de l'Hydraulique et de l'Assainissement ainsi que les représentants

du PNUD, de l'Institut National de la Statistique et de l'Université Abdou Moumouni de Niamey, se sont familiarisés avec le centre d'échanges d'information (CHM) du Niger sur la biodiversité et le bioland.
Ce dernier est un outil qui permet de disposer de plusieurs possibilités d'interopérabilité avec des bases de données et d'informations sur la biodiversité à la fois, nationale et mondiale, ce qui facilitera le suivi et le rapportage relatifs au cadre mondial sur la diversité biologique.
La migration vers le bioland est justifiée par (i) la faible visibilité du CHM (clearing House Mechanism), le centre d'échanges d'information sur la biodiversité du Niger, (ii) l'insuffisance des informations diffusées, (iii) le faible niveau de coopération avec les autres réseaux existants au niveau national et (iv) l'insuffisance des canaux de diffusion d'informations sur la DB.
C'est le Colonel Major Boukar Attari, représentant le Secrétaire Exécutif du CNEDD, qui a procédé à l'ouverture officielle des travaux de l'atelier.
« C'est dans la cadre des négociations du dispositif qui accompagne le futur cadre mondial pour la biodiversité qui sera adopté à la 15éme Conférence des Parties et compte tenu du rôle central que jouent l'information et la communication dans la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique que l'équipe CHM du Secrétariat de ladite Convention a mis en place un nouvel outil de communication sur la biodiversité (le bioland). » a-t-il précisé.

Kailou Hamsatou